L’USFP et le prochain gouvernement

Le premier ministre pressenti A. El Fassi s’est déclaré (AFP) optimiste sur la participation de l’USFP à son gouvernement, puisque, dit-il, cela est « dans l’intérêt du pays ».


Le Conseil National de l’USFP se réunit jeudi pour trancher cette question. Il prendra certainement en compte l’engagement pris avec les autres partis de la Koutla avant les élections de rester solidaires. Il retiendra certainement les leçons du scrutin du 7 septembre.

Mais si la réponse est positive elle doit être accompagnée de plusieurs conditions. Parce que la participation n’est pas un fin en soi.

D’abord, elle doit placer l’USFP en position de peser sur le processus de réformes et de démocratisation. Surtout sur deux terrains importants, quelque peu délaissés ces derniers temps: la gouvernance, la moralisation de la vie publique et les libertés. Elle doit aussi donner à ce parti l’occasion de gérer des secteurs pour lesquels son programme a fait des propositions innovantes avec des effets visibles sur le vécu des citoyens : social, développement durable,…

Mais aussi, la participation ne doit être qu’une étape dans tout le processus de réforme interne du parti qui doit s’enclencher rapidement. Une réforme qui doit toucher les structures, clarifier les orientations pour retrouver la sympathie et la confiance des populations.